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Récits, descriptions, entrevues, anectotes qui
racontent des événements, des personnalités,
des traditions, des coutumes de l'histoire du Québec.
Cette rubrique n'est pas chronologique. Ces
courts textes ont pour but de vous informer succinctement, parfois
avec humour mais toujours avec rigueur sur la vie de nos ancêtres. |
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La tradition des cadeaux
Les festivités de décembre et du début de
janvier originent d'anciennes traditions.
Nos ancêtres
romains ou celtiques préparaient des festivals de lumière
chaque année pour souligner le solstice d'hiver, pour célébrer
le rallongement graduel des jours.
Ce texte est le 2e volet d'une série de trois sur l'origine
de nos traditions, celle des cadeaux de Noël et des emplettes de
Noël.
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de lire, en archives
, les autres pages de cette rubrique .
Bibiane
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Il paraît qu'au Québec
et en Acadie, les enfants suivaient la coutume européenne qui
consistait à placer leurs souliers près du foyer la veille
de Noël. L'Enfant-Jésus, ou Christkindel, devait y
déposer de petits cadeaux. Les jeunes gens se promenaient de maison
en maison pour distribuer des présents; Christkindel était
représenté par une jeune fille vêtue de blanc et
couronnée de branches de sapin ainsi que de chandelles allumées.
Cette image ressemble à celle de sainte Lucie, personnage de Noël
traditionnel en Suède et en Norvège, dont le jour de fête,
qui tombe aux alentours du solstice d'hiver, l'associe à la lumière
et à Jésus, que les chrétiens considèrent
comme la lumière du monde.
Les souliers près du foyer furent remplacés par
des bas et, vers la fin de la Première Guerre mondiale, c'est
le père Noël qui distribuait les cadeaux.
Dans les familles anglophones, c'était saint Nicolas
qui remplissait les bas. Nicolas, évêque ayant vécu
au IVe siècle, était reconnu pour sa générosité.
Il est considéré comme le saint patron des petits enfants,
et il a été associé à Noël parce que
sa fête tombe au début de décembre.
Nicolas était très populaire en Europe particulièrement
en France. Au Moyen Âge, pendant la Réforme, certains pays
interdisaient aux gens de célébrer sa fête, mais
la coutume a été préservée en Hollande et
les colons hollandais l'ont apporté au Nouveau Monde. La nouvelle
Amsterdam est devenue New York en 1664, et le Sinter Klaas hollandais se
révèle alors le Santa Claus des Américains.
Au fil des ans, l'image de ce visage chaleureux et jovial s'est
raffinée par l'entremise de la publicité et de la presse.
Il traversa alors la frontière et chez nous, le père
Noël remplaça saint Nicolas.
Dès le début du XXe siècle, le santa Claus
ou le père Noël devient une figure bien connue des enfants
canadiens et américains.
Texte inspiré
d'un article de: En détail, les timbres du Canada, Vol XII, N°
4.
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